La piroplasmose
La piroplasmose est une maladie parasitaire également appelée babésiose. Elle tire son nom de celui du parasite qui en est responsable : le piroplasme ou babesia. Les tiques de l’espèce dermacentor sont les principaux vecteurs de ce parasite.

Dermacentor – Crédit photo : Lucarelli, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Gros plan de rostre de tique. – Dessin © Vetaction Conseil

Babesia Canis – Crédit photo : Alan R Walker, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
Animaux concernés, symptômes.
La piroplasmose touche principalement les chats, les chiens et les équidés.
Les chiens, les chevaux et dans une moindre mesure, les chats sont concernés par la maladie (image pixabay.com)
- abattement, fatigue, vomissements ;
- perte d’appétit pouvant aller jusqu’à l’anorexie totale.
- poil terne ;
- muqueuses pâles.
Diagnostiquer et soigner la piroplasmose
Afin d’établir le diagnostic de cette maladie, il sera nécessaire de procéder à des tests, en fonction de la gravité des signes observés. Ainsi, des tests sanguins, sur frottis sanguin, sont effectués afin d’identifier le parasite. Un prélèvement sanguin est fait pour l’animal afin de procéder à des analyses. Quand l’examen sanguin n’est pas concluant, il sera nécessaire de procéder à d’autres examens plus complexes, tel que le PCR (Polymérase Chain Reaction). Généralement, le traitement de la piroplasmose consiste en un traitement médicamenteux qui a pour objectif d’éliminer les parasites. Le plus utilisé est l’Imidocarbe, administré par injection. A un certain stade avancé de la maladie, une perfusion ou une transfusion sera nécessaire.Peut-on prévenir la piroplasmose ?

Une tique (image Pixabay)
- Les mesures préventives pour lutter contre la piroplasmose consistent essentiellement en l’élimination des tiques afin d’éviter toute morsure.
- Pour les animaux à risque, il existe un vaccin. Il peut être administré au chiot dès l’âge de 6 mois. Cette vaccination ne protège pas à 100% mais elle réduit considérablement les risques de forme grave.

Un traitement préventif , actif contre les tiques, est recommandé dans les zones concernées
© Vetaction conseil 2020. Article réservé aux cliniques abonnées au service de sites internet. Toute reproduction, même partielle interdite sans autorisation